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Les oméga-3 chez les enfants (et toute la famille), pourquoi ça compte vraiment

Oméga-3 concentration Le Capucin

Si vous me connaissez un peu, vous savez que je reviens souvent à l’essentiel : donner au cerveau et au corps les bonnes fondations. Les oméga-3 en font partie. Ce sont des gras essentiels et notre corps n’en fabrique pas assez.  On doit les obtenir par l’alimentation ou, au besoin, par un supplément. Parmi eux, on parle surtout de trois types : l’acide alpha-linolénique (ALA – surtout dans les plantes), l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA – surtout dans les poissons et certaines algues). L’ALA se convertit très peu en EPA et DHA, d’où l’intérêt d’en manger directement via des sources marines ou d’algues quand c’est possible. 

Le cerveau des enfants en raffole

Concrètement, pourquoi les oméga-3 sont importants pour les enfants? D’abord parce qu’ils participent à la croissance et au développement du cerveau. Plusieurs études associent un bon apport d’oméga-3 à des effets positifs sur la mémoire, l’apprentissage et même l’humeur chez l’enfant.

Vous me posez souvent la question pour le TDAH. La recherche suggère que les oméga-3 peuvent aider à réduire certains symptômes comme l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité, surtout lorsqu’ils s’ajoutent aux stratégies déjà en place (alimentation – protéines, protéines, protéines…, routines, interventions). Ce n’est pas une « pilule magique », mais c’est un levier intéressant et sécuritaire lorsqu’il est bien dosé.

Autre point que j’adore : le sommeil. Les enfants qui ont de faibles taux d’oméga-3 dans le sang présentent plus de problèmes de sommeil. Or, certaines études ont montré qu’un apport en DHA pendant quelques semaines peut réduire le nombre de réveils nocturnes et augmenter la durée du sommeil d’environ une heure par nuit. Pour les familles, ça fait une différence! Imaginez! Ha! Ha! 

Côté respiration, certaines études démontrent aussi une diminution de symptômes d’asthme et une meilleure tolérance à certains irritants chez les enfants qui consomment plus d’oméga-3. Là encore, on reste dans une démarche globale, mais c’est une corde de plus à notre arc. 

Poisson ou algues? Où les trouver… et combien en donner

Comment en donner au quotidien? L’idéal est d’abord dans l’assiette. Les poissons gras comme le saumon, le maquereau ou le thon apportent naturellement de l’EPA et du DHA. Les noix, graines (lin et chia) et certaines huiles végétales apportent de l’ALA, qui reste intéressant dans l’ensemble de l’assiette familiale. Si votre enfant ne mange pas de poisson, les huiles d’algues sont une belle alternative végétale pour le DHA/EPA. 

Et la question des quantités? Pour l’ALA (le végétal), on a des apports quotidiens de référence qui varient avec l’âge : environ 0,5 g de 0 à 12 mois, 0,7 g de 1 à 3 ans, 0,9 g de 4 à 8 ans, puis autour de 1,0 à 1,6 g chez les 9–18 ans selon le sexe. Si on utilise un supplément d’EPA/DHA, la plupart des études chez les enfants tournent entre 120 et 1 300 mg d’EPA+DHA par jour. Il faut toujours tenir compte de l’âge, du contexte et de l’avis d’un professionnel.  

Personnellement, j’adore le TDAH Équilibre pour enfant ou encore DHA Pediaburst 180 Gel par Genestra. Côté tolérance, les oméga-3 sont généralement bien acceptés. Les effets secondaires rapportés chez les enfants — quand ils surviennent — sont plutôt légers (petit goût de poisson, maux de ventre, nausées). En cas d’allergie au poisson ou aux fruits de mer, on évite les huiles de poisson et on privilégie les sources végétales (graines de lin, huile d’algues, etc.). Comme toujours, respectez la posologie du produit et, au besoin, commencez plus bas puis augmentez graduellement. 

Des idées pratico-pratiques pour la maison?

Intégrer du saumon une à deux fois par semaine en croquettes ou en tartinade. Parsemer les yogourts de graines de chia ou de lin moulues et ajouter un filet d’huile végétale riche en ALA dans une vinaigrette douce.  Pour les enfants qui refusent le poisson, essayez une huile de noix de Grenoble avec un goût neutre.

Un mot de cœur, version Capucin.

Dans notre approche, on mise d’abord sur l’alimentation et les bons départs à table. On voit souvent des enfants vivant avec un TDAH, un TSA ou avec des défis d’attention.  Pour eux, assurer un bon apport quotidien en oméga-3 est encore plus stratégique, toujours en complément d’une routine stable. Commencer la journée avec des protéines fait aussi une énorme différence sur la concentration et l’humeur. Et côté produits coup de coeur, plusieurs familles aiment Éclair de Capucin pour l’anxiété/l’anticipation et le recentrage, ainsi que LTO3, qui contient des oméga-3 parmi d’autres nutriments utiles. D’ailleurs, il y a actuellement une promotion pour tout le mois d’octobre, cliquez ici pour en profiter!

Chaque famille est unique, mais une chose revient sans cesse dans nos conversations à la boutique : les oméga-3 font une vraie différence, surtout chez les enfants. Comme maman, je le vois au quotidien, et les études émergentes confirment ce que l’on observe sur le terrain. Prioriser l’alimentation, solidifier les bases (petit-déjeuner riche en protéines parmi tant d’autres!), et compléter au besoin avec une source fiable d’EPA/DHA!

Emilie Houde, ND.A

Membre de l’ANAQ (Association des naturopathes agréés du Québec)

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